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Carrière

Hinatea Chatal, de Radio 1 Papeete à Cnews Paris

Publié le 5 janvier 2019

Dans la liste des enfants du fenua travaillant au national nous avons Hinatea Chatal ! L’ex animatrice du Radio Show sur Radio 1 en a parcouru du chemin. Après son duo avec le regretté Mario sur la 1ère, elle est devenue animatrice à Tropiques FM, Chroniqueuse People Engagement Humanitaire à Non Stop People et Présentatrice Journaliste Météo sur Cnews…à Paris. Malgré un emploi du temps très chargé, Hinatea a pris le temps de répondre aux questions de Femmes de Polynésie

« Je m’appelle Hinatea, j’ai 27 ans, Animatrice radio et présentatrice TV, 1m65 de bonne humeur, folle amoureuse de mon homme et fille unique à son papa et à sa maman. »

En télévision, il y a ce que l’on appelle des « visages » ! Hinatea en est un. Pas encore la trentaine que déjà sa frimousse s’invite dans l’Hexagone par le biais de la petite lucarne.  Une carrière débutée très tôt.

Pour en connaître la génèse, il faut remonter à son statut d’étudiante. Alors qu’elle est en 3ème année de licence en communication à l’ISSEP, elle marque Frédéric Dubuis, ex-directeur des antennes à Radio 1 et professeur de radio.

« Il m’a embauché pour devenir animatrice en 2013. Parallèlement à mon master que je faisais en cours du soir, je travaillais le matin en radio à Radio 1 où j’animais le Radio Show, depuis repris par Alexandre Taliercio. »

La télé ? Hinatea fera ses premiers pas en animant la saison 2014/2015 de Tahitian Voice. Une prestation remarquée par le Directeur des Antennes de Polynésie la Première, Jean-Philippe Lemée. Elle co-animera Fare Ma’ohi aux côtés du regretté Mario.

« j’ai extrêmement mal vécu son décès car j’étais seule en France quand c’est arrivé, ce sont mes parents qui sont allés lui rendre hommage pour moi, maman a chanté en tahitien et fait une prière »

UNE ENFANCE BERCEE PAR GABILOU ET LES TE AVA PITI

Sa mère, Teretia Paeamara est de Rikitea au Gambier et son père, Dominique, est breton. Hinatea voit le jour et grandi jusqu’à l’âge de 14 ans dans les campagnes de la Beauce, près de Chartres.

« Le plat pays entouré de champs que j’aime tout autant que nos lagons. Avec ma maman, on prenaient souvent la voiture pour aller faire du shopping en région parisienne les mercredis après l’école quand j’avais 13/14 ans et maman me faisait écouter Gabilou et Te Ava Piti , le fenua lui manquait, et on chantait à tue-tête comme si on étaient seules au monde. »

Quand l’heure de la retraite sonne pour son père, en 2006, ils plient bagages et partent vivre à..Taravao. Hinatea entre alors au lycée de Taiarapu Nui.

« Difficile de quitter mes copines de France mais maman retrouvait sa famille, notamment ses 13 frères et soeurs et son papa. »

Ses parents lui ont appris tellement de choses : l’amour déjà. 33 ans qu’ils sont ensemble et ils s’aiment comme au premier jour ! Hinatea aime à dire : 

« qu’ils puent l’amour. Ils ne se quittent quasiment jamais, ils ne font rien l’un sans l’autre… Un véritable conte de fées dont on peut rêver. Ce sont des âmes-soeur… Je suis persuadée que même la mort ne les séparera pas, ils se retrouveront toujours. Et je suis fière d’avoir eu cet exemple à la maison. Et c’est eux qui m’ont inculqué : la gentillesse, l’altruisme, la générosité, la bienveillance et tellement d’autre choses… »

DE L’ANIMATION LOCALE A NATIONALE

Parmi ces « autres choses » il y les fruits exotiques comme les « mangue/ananas bonbon chinois, je donnerai n’importe quoi pour en manger ! », elle pratique plusieurs styles de danse, cela va du classique au modern’Jazz en passant par la salsa, bachata et évidement le Ori Tahiti.

« Je joue de la guitare classique depuis que j’ai 13 ans et je chante depuis toute petite en français, anglais, espagnol et tahitien. Sinon, je ne suis pas une experte en art martial mais je pratique la boxe thai depuis quelques mois. Mes parents et moi adorons les animaux, ils ont 5 chiens, 12 chats, des poules sauvages et des poissons. Nous faisons partis de la SPAP depuis 2011. »

Professionnellement elle a découvert à Radio 1, son premier vrai poste, que le travail c’est aussi des collègues merveilleux, des bons moments, des gens sur qui on peut compter, des coups de gueule mais jamais de méchanceté, une équipe et des objectifs à atteindre ensemble.

« Bref! L’ambiance Radio 1 était géniale ! J’en garderai toujours un super bon souvenir. »

D’ailleurs trois de ses meilleurs amis ont été journalistes à Radio 1 : Samia, Roxane et Damien. C’est eux qui l’ont soutenu quand elle est arrivée à Paris et qui lui ont tout appris du PAF et de la vie parisienne.

« Eux-mêmes parisiens ayant vécus à Tahiti, ils savaient que le choc culturel allait être difficile, même si je suis née et que j’ai grandi en France j’ai passé ma vie de jeune adulte à Tahiti et surtout, je viens de Province alors la mentalité parisienne est très différente de ce que je connaissais de la France. »

Après un an à Première, elle est partie vivre trois mois en Australie entre 2015 et 2016 pour perfectionner son anglais.

« Compétences quasi indispensables dans mon métier, je suis déjà bilingue espagnol français) »

Puis en septembre 2016, elle avait 24 ans, elle a sauté le pas : partir seule en France avec une valise de linge et une valise de chaussures.

« J’aime les chaussures autant que j’aime les chats »

HINATEA et ses 3 EMPLOIS

Et puis à Paris, elle a découvert que l’ambiance est très différente. Des filles belles et intelligentes avec des contacts et qui veulent faire de la télévision il y en a à la pelle. Il faut savoir se démarquer tout en gardant ses valeurs et ne pas se laisser abattre par les échecs car ils sont nombreux avant d’atteindre ses objectifs. Pour garder la tête froide elle sait pouvoir compter sur ses amies d’enfance et journalistes. Une véritable deuxième famille.

« Elles forment mon noyau dur. J’ai une confiance aveugle en elles. Elles ont toujours été là même dans les moments les plus difficiles. Mes amies de Tahiti me manquent énormément aussi, j’ai revu une copine à Paris, mais j’ai hâte de retrouver mon petit noyau polynésien quand je rentrerai. On s’écrit toujours pour avoir des nouvelles et heureusement qu’il existe Internet »

Elle a commencé au RSA, à galérer dans des petits boulots à Paris alors qu’elle ne savait même pas prendre le métro, qu’elle avait froid par…. 23 degrés. A force d’acharnement, de castings, de recherches, elle a fini par trouver et a été formée pour présenter la météo à La Chaine Météo d’où proviennent énormément de présentatrices météo qui sont actuellement sur les grandes chaines : Chloés Nabédian et Anais Baydemir France 2, Alexandra Blanc et Loic Rousval Cnews viennent eux aussi de LCM.

« Après un an chez eux, j’ai rompu mon CDI pour poursuivre ma carrière et multiplier les activités. »

Hinatea cumule en effet trois jobs :  Animatrice radio à Tropiques FM (radio parisienne qui représente les Outre-Mer) tous les jours de 9h à 13h.

« et je suis la seule polynésienne. Ravie de représenter mon fenua à Paris et aussi de faire découvrir des musiques. Des artistes comme notre ami Gabilou et sa fille Hianau sont venus nous voir récemment »

Tous les mercredis soir, Hinatea devient chroniqueuse People Engagement Humanitaire à Non Stop People (chaîne câblée de JM Morandini).

« Comme je fais beaucoup de bénévolat, mes rédacteurs en chef ont estimé que j’étais celle qui incarnait le mieux la chronique humanitaire, je sais de quoi je parle dans mes chroniques »

 Enfin et pas des moindres, Hinatea est Présentatrice Journaliste Météo sur Cnews en remplacement d’Alexandra Blanc qui fait la matinale lors de ses vacances ou congé maladie.

« En plus de réveiller les gens en les mettant de bonne humeur, je fais un travail de pur journaliste, recherche d’infos de façon à informer les gens rapidement en répondant à leur question (parapluie, bonnet pour les enfants, on part plus tôt pour aller au travail à cause de la neige ou des brouillards). »

CHAQUE MÉTIER EST DIFFÉRENT ET IMPORTANT

Chaque situation est différente, il faut s’adapter et vite ! Elle a des horaires « de malade » entre les réveils à 3h pour remplacer Alex et ses chroniques qui terminent à 22h, ses semaines sont parfois longues mais elle adore son métier et quand on aime on ne compte pas. Elle comprend aussi que les gens sont très vite impressionnés par son métier.

« Parce qu’eux ne seraient pas capables de parler à une caméra, ça a l’air d’effrayer et ‘impressionner beaucoup. Or, j’estime qu’il n’y a pas de sous-métier. Chaque métier est différent et important. Par exemple : je ne saurai pas ouvrir un compte en banque comme un banquier ou je ne sais pas faire une baguette comme un boulanger. »

Autre constat, en France, les femmes en Télé sont très sexualisées. Elle pourra dire qu’il va faire 30 degrés en décembre, on lui parlera toujours de sa tenue ou de son décolleté.

« C’est très dégradant. J’ai récemment dénoncé ça dans un post sur les réseaux sociaux. Je ne souhaitais pas m’apitoyer sur mon sort. Au contraire, je voulais : – dénoncer les violences sexistes des filles de la TV (je parle au nom de toutes les présentatrices qui vivent le même calvaire) – dénoncer la sexualisation des femmes à la TV – et aussi montrer l’envers du décor de mon métier et donc ces mauvais côtés. Beaucoup croient qu’on fait ce métier pour être riche et célèbre mais ça n’a rien à voir car on n’est ni riche, ni célèbre… »

Voici donc pour Hinatea les qualités à avoir pour exercer ce métier.

« Ne pas avoir peur de la critique et du regard des autres. Sinon ça devient vite compliqué et on est dépassé par la méchanceté gratuite. Etre à l’aise face caméra, ou au micro. Il faut être naturelle et aimer animer, faire rire, présenter et informer. Se cultiver pour savoir de quoi on parle et toujours apporter une plus-value à son discours, s’intéresser à l’actualité et savoir travailler en équipe. On bosse avec une rédaction, parfois dans le stress du direct, ça crie, il faut avoir les épaules pour supporter la pression des grands médias. Animer une émission d’une heure équivaut à animer une réunion importante face à un gros client. Le stress est à son max et quand on sort de ça, on est totalement vidé. Et on recommence tous les jours.

L’INFLUENCE DES MÉDIAS SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX

Les supports de communication se sont multipliés en moins de deux décennies, comment réussir à conjuguer les outils d’aujourd’hui aux méthodes d’hier ? A cette question Hinatea concède que la Télévision est très présente sur les réseaux, on peut revoir les émissions en replay ou même en direct.

Les réseaux comme Twitter permettent les réactions en direct et donc à chaud et surtout permettent d’avoir un retour concret des téléspectateurs. Elle reconnait avoir eu la chance d’étudier l’essor des réseaux sociaux en licence.

« Internet est devenu un média, qu’il faut manier avec précaution. Quand on fait de la TV notre présence est quasiment nécessaire sur les réseaux. Avant à Tahiti je n’avais pas de page fan facebook. Je n’en voyais pas l’intérêt. Et en m’installant à Paris, mes copines journalistes m’ont dit que c’était indispensable d’avoir une présence sur les réseaux sociaux pour se faire repérer, j’ai ma bande démo sur Youtube, je montre les coulisses de tournage en story Insta ou Snap, je poste régulièrement sur Fb pour informer de mon programme. »

HINATEA, UN VISAGE OUTRE-MER ENGAGE

L’influence des médias est un fait et il y a des sujets pour lesquels Hinatea prête son image comme l’association du Forum Météo Climat à laquelle elle appartient comme tous les présentateurs météo toutes chaines confondues, notamment aux côtés d’Evelyne Délhiat, Louis Baudin TF1, Guillaume Woznica et Solène Chavanne, deux de ses très bons amis, de LCI ou encore Fanny Agostini France 3 Daniela Prépéliuc BFMTV.

« Nous luttons tous ensemble pour le climat et la préservation de l’environnement en se rassemblant et en organisant des opérations de sensibilisation à l’attention du grand public comme des conférences sur la météo et le climat. Sinon, je prête volontiers mon image à tout ce qui représente le fenua. J’en suis extrêmement fière. »

Seule de l’association a représenté les territoires d’Outre-Mer qu’on oublie bien trop souvent, elle échange avec ses confrères de la météo et leur dit souvent qu’en Polynésie, on vit avec la nature, et on la respecte.

« Les gens ne peuvent pas connaitre quelque chose qu’ils ne connaissent pas, j’essaye donc d’inculquer les valeurs que nous avons en Polynésie. Par exemple : à Paris on se plaint pour 3 gouttes de pluie, du coup, je poste les vidéos de Ta’ata tahiti qui font du paddle sur les routes inondées. Encore un choc culturel. On ne se plaint pas chez nous, on vit avec les aléas de la nature. »

Hinatea a toujours été très ambitieuse… Mais avec le temps, l’âge et l’expérience, elle se rend compte qu’elle aime ce qu’elle fait maintenant. Elle admet apprécier sa vie telle qu’elle est à l’heure d’aujourd’hui. Mais si elle devait rajouter quelque chose, ce serait principalement de présenter une émission de divertissement (DALS, Incroyable Talent) car ce sont les émissions qu’elle préfère :

« Et surtout j’ai une grosse préférence pour le direct antenne. L’adrénaline que cela procure est juste géniale ! 5 min avant l’antenne je me demande pourquoi je fais ce métier tellement je stresse et à la fin, je me dis toujours « J’adore mon métier ! ». »

A celles qu’elle aurait pu inspirer localement, les perspectives disponibles dans son secteur d’activité sont nombreuses. Elle affirme qu’il y a du travail. Pour les plus motivées, il ne faut pas avoir peur de se lancer. Qui ne tente rien n’a rien. Même si ça ne prend pas à un casting, on rencontre des professionnels, on ressort avec des conseils, on prend des contacts. Il faut insister, demander des conseils, travailler, apprendre, s’exercer.

« J’ai passé des heures devant mon ordi à faire des jeux pour enfants pour connaitre la géographie parfaitement, il faut lire, adhérer des associations et rencontrer des professionnels. Il ne faut jamais avoir peur de réaliser ses rêves, il faut se libérer de ses peurs et se donner les moyens de réussir car ça ne viendra jamais des autres. »

HINATEA, UNE FEMME INDEPENDANTE

L’entrepreunariat au féminin n’est pas un vain mot pour Hinatea. Bien sûre elle a eu des modèles, des références qui l’ont conforté dans son choix de vie à commencer par ses parents. Sa mère a arrêté l’école très jeune et qui même mariée à son père a toujours tenu à être indépendante.

« Ils m’ont toujours appris tous les deux que je ne devais jamais dépendre de personnes dans la vie et dans n’importe quel domaine, financier, affectif ou personnel. Ma mère a travaillé 15 ans en usine en 3/8 à se lever à 5h du matin, et je suis fière de l’exemple qu’elle m’a montré toute mon enfance. Mon papa m’a toujours appris le goût de la lecture, de la musique, il est fan de blues et de country, que le plus important c’était de bien travailler à l’école pour réussir plus tard. Ils se sont sacrifiés financièrement pour me payer mes études, sans eux je ne serai pas là où j’en suis… Ils m’ont toujours soutenu dans tout ce que je fais. Et j’espère que je les rends fiers… »

Beaucoup de femmes se lancent dans l’entrepreunariat et elles ont raison maintient Hinatea. A ses yeux les polynésiennes sont des femmes fortes et de caractère, ce sont ces qualités qui sont nécessaires pour diriger une entreprise.

Mais Hinatea pense qu’il y a encore beaucoup trop de femmes qui ont peur de se lancer, par manque de confiance en elle. Il faut savoir trouver les ressources en soi et autour de soi, famille ou amis, pour se lancer.

« Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il y a des femmes qui tiennent les rênes d’entreprises en Polynésie comme Sonia Aline. Mon ancienne patronne à Radio 1 a réussi l’exploit d’avoir Johnny en concert à Tahiti et bien d’autres artistes. »

S’il y a des secteurs d’activité qui mériteraient d’être soutenus, elle répond sans hésitation :

« La culture et le tourisme ! On est fier de notre culture et il faut la préserver à travers notre langue, nos danses, nos costumes traditionnels. Tout en se modernisant afin d’exporter la Polynésie à l’étranger. Développons le tourisme grâce aux réseaux sociaux. Dès que je mets une photo de passeport en story tout le monde me demande « Tu pars à Tahiti ??? » Il y a une vraie demande. »

Toujours selon les retours qu’elle obtient de ses posts, les gens veulent s’évader dans nos îles à travers leur écran. Elle encourage donc les influenceuses comme BeautyVahine ou encore son amie Maheata qui font des directs et des vidéos sur les réseaux sociaux.

« C’est ce que tout le monde fait en France, et nous sommes un peu en retard là-dessus en Polynésie… J’encourage les jeunes qui aiment les réseaux sociaux à garder cette passion et à la transformer en métier. »

Et fait exprès elle est récemment tombée sur une vidéo de quelques secondes sur notre façon de célébrer la Toussaint.

« En France c’est tellement triste à cette période de l’année alors j’ai partagé cette vidéo et beaucoup de followers m’ont répondu « Mais c’est génial ! C’est beau ta culture ! on devrait tous faire ça ». Partageons et faisons découvrir notre pays et notre belle culture. Internet ça sert à ça aussi ! »

Un projet, plus intime celui-là, lui taraude l’esprit : montrer sa culture à l’homme qui partage sa vie. Sébastien est ingénieur automobile, il ne connait pas du tout la Polynésie.

« J’ai hâte de lui faire découvrir nos îles et notre culture. J’ai de la chance de l’avoir lui et ma belle-famille, ils sont merveilleux. Nous défendons les mêmes valeurs. Il est d’un soutien sans faille »

Pour achever cet entretien, la marraine depuis deux mois de l’association Rhones Alpes / Auvergne Info Météo (des passionnés de météo, une dizaine, qui donnent des infos météo à environ 30k followers sur Facebook) souhaiterait adresser ses derniers mots à nos fidèles lectrices : 

« Si tu n’es pas heureuse, change ce qui ne va pas. Démissionne. Déménage. Quitte cette relation qui te rend malheureuse. Arrête de trouver des excuses. Toi seule peut diriger ta vie. » C’est ce que j’ai fait. Je n’ai jamais été aussi heureuse que maintenant ! »

Jeanne Phanariotis
Rédactrice web

© Photos : Images Facebook Hinatea Chatal, Cédric Valax

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