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Carrière

Lovaina - Fare Ma'ohi - Femmes de Polynésie

Lovaina : être heureuse et rendre heureux, ma priorité !

Publié le 28 mars 2018

Elle a le sourire éclatant, les dents du bonheur, qui évoquent la joie enfantine, l’innocence et la beauté… Mais aussi la fraîcheur et l’audace de l’optimisme. Tous les midis sur Polynésie première, la pétillante Lovaina Chapman nous inonde d’éclats de rire, nous fait découvrir des personnalités et des univers aux antipodes les uns des autres, dans l’émission qu’elle co-anime avec la talentueuse Emere Teiva. Naturelle, sans chichis, Femmes de Polynésie l’a rencontrée.

Profondément ancrée dans son Fenua

C’est à Papeete que Lovaina voit le jour et grandit entourée de ses deux grandes sœurs et de sa maman. Elle fait ses classes dans l’école privée Saint Michel puis au collège-lycée La Mennais. Après une licence à l’ISEPP obtenue en 2010, Lovaina part en France faire une formation photo de deux ans à Montpellier au Studio M. Elle reste un an de plus à Montpellier et prend la présidence de l’Association des Étudiants de Polynésie Française. Une année formatrice pendant laquelle elle s’investit pour aider et animer la communauté étudiante montpelliéraine de Polynésie.

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« Je voulais rentrer. Mon chéri de l’époque passait son BTS, je suis restée. »

Lovaina a envie de faire une école de journalisme à Bordeaux, mais une série de problèmes affecte les femmes de sa famille avec qui elle entretient des liens forts.

« En 1ère année de licence, maman a eu un cancer du sein. Ma 4ème nièce, je ne l’ai pas vu naître. Ma grand-mère a fait une chute. Ma sœur s’est séparée de son chéri. Je ne voulais pas attendre 22h d’avion, j’avais trop envie de rentrer. »

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De Miss Météo à Fare Ma’ohi

Lovaina travaille dans la bijouterie Tevei perles, puis passe le casting pour miss météo.

« J’ai été sélectionnée avec Mehiata Riaria pendant un an en 2014. »

Une merveilleuse opportunité pour Lovaina qui a désormais un pied dans le monde audiovisuel.

« Présenter la météo, ce n’était pas fait pour moi, j’avais besoin de m’exprimer. »

En 2015, Hina Sylvain lui propose de présenter le heiva avec Emere. En 2016, elle commence à présenter des rubriques dans Fare Ma’ohi. Hinatea Chatal, qui co-présentait l’émission avec Mario, part fin 2016 et c’est elle qui est choisie pour la remplacer. En juin 2017, Mario prend sa retraite et Emere la rejoint. Le décès de Mario en décembre 2017 la marque profondément.

« J’ai beaucoup appris en regardant Mario. Il m’a porté. Il sent quand l’animatrice ou l’invité n’est pas bien, il sort une blague et tout va mieux. »

© Marama Drollet

La journée type de Lovaina, présentatrice télé

  • 5h30-6h : Lever
  • Marche pendant 30 min – 1h.
  • Petit déjeuner
  • 8h30 : Début du travail

« Avec Emere, on fait un briefing avec nos assistantes, avec notre responsable, Stella ou Jules. On essaye de rappeler tous nos invités. »

  • 10h30 : Arrivée des 1ers invités du fil rouge.
  • 11h : Arrivée des autres invités
  • 11h30 : Maquillage
  • 12-13h : Émission Fare Ma’ohi
  • 13h : Débriefing
  • 13h30 – 14h30 : Pause
  • 14h30 : Préparation de l’émission du lendemain

« On fait les pré-conducteurs de l’émission, normalement jusqu’à 17h30 mais le plus souvent jusqu’à 19h. Il faut trouver les invités, les appeler. On essaye d’avoir une semaine d’avance. Chacun a son rôle dans l’équipe. »

Fare Ma’ohi, une équipe au top

« J’aime beaucoup mon équipe ! »

  • 2 animatrices
  • 2 assistantes
  • 2 responsables : Stella et Jules
  • 5 caméramans
  • 2 techniciens au son
  • 1 assistant technique
  • 1 réalisateur
  • 1 script
  • 2 magnétos-voix 

Soit en tout 18 personnes composent l’équipe de Fare Ma’ohi.

Un métier passionnant, proche des gens

« Qu’est-ce que je n’aime pas en fait dans mon métier ? Rien ! Aucun jour ne se ressemble, tous les jours je rencontre des gens nouveaux, de nouvelles personnalités et façons de penser. Dans notre équipe, le terme « chaîne » de télévision prend tout son sens. Nous sommes soudés, comme les maillons d’une chaîne. »

Intéressée par tout, avenante, empathique et proche des gens, Lovaina possède une rigueur dans son travail qui est saluée par beaucoup. Elle n’est pas simplement la jolie fille qui porte de belles robes, elle sait aussi rire d’elle-même et possède un sens de la répartie qui plaît.

« Je ne veux pas être une fille qui a l’air bête. Souvent, quand tu as de jolies fleurs dans les cheveux et de jolies robes, c’est ce que l’on pense. »

Certaines fois, il faut réagir vite lorsque des invités ne viennent plus. C’est le cas lorsqu’il y a des inondations, quand les personnes sont malades, ou bien lorsqu’elles ne veulent plus venir tout simplement.

« Heureusement, les mamas sont là ! Je tiens vraiment à les remercier. Mélia, présidente de l’association Teraraa, Rosina Mou Fat, Michou Van Sou. Elles viennent à la dernière minute, je les appelle la veille parfois. »

Généralement sans fiche, ni prompteur, sauf durant les grosses émissions, Lovaina est à l’aise.

« Je préfère écouter ce que la personne me dit et rebondir dessus. »

Ses projets ? Lovaina répond qu’elle a tendance à vivre dans le présent.

« J’aimerais continuer cette carrière. Pourquoi pas créer d’autres émissions plus axées sur les très jeunes ? »

Celle qui aime bien mélanger les genres, les styles de vie, les milieux sociaux, a à cœur de faire des choses pour montrer que tous, nous avons de la valeur.

« La Polynésie peu importe qui tu es d’où tu viens, tu es un être humain. On traite les gens d’égal à égal quelque soit le milieu social. On ne se sent pas supérieur ou inférieur. C’est important.  Mes parents, Stella et Mario m’ont aidé à bien intégrer cela.»

Plus d’informations

Sur les pages Facebook Fare Ma’ohi et Chapman Lovaina

Tehina de la Motte
Rédactrice web

© Photos : Femmes de Polynésie (couverture), Lovaina Chapman, Marama Drollet

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